lundi 18 juillet 2011

Pas de Milkshake à Heloise

De l'exotisme des autoroutes et des zones artisanales

Rien ne ressemble plus à une autoroute qu'une autre autoroute. La seule chose qui change c'est la limitation de vitesse à 110. Pour le reste...

Vendredi, nous avions décidé de viser Nashville sans détours, directement par les voies rapides. Hormis un déluge d'une bonne demi heure (on avait jamais vu ça ! "Dis tu crois qu'on va se noyer ?") qui nous a assailli dans les Smoky Mountains, le reste était... comment dire... chiant ! On a beau rester les fesses rivées à son siège, on sort vanné de ce genre de journée...

A l'approche de Nashville, il nous a fallu trouver un logement. C'est chose très facile aux États Unis. Chaque sortie d'autoroute, chaque bled, même le plus paumé, a son motel, son Inn, son lodge. Pas de soucis donc. Sauf que la plupart du temps, vous êtes condamnés à vous retrouver dans d'immenses zones artisano-commerciales où règnent les enseignes de fast food, les supermarchés en tout genre... Et oui, comme chez nous, mais en plus grand ! C'est sans doute là qu'il faut trouver la part d'exotisme que n'importe quel touriste est en droit de trouver...

Bilan, évitons désormais les autoroutes et les abords des grandes villes !

Nashville, country et santiag

Il n'y a en fin de compte pas grand chose à voir à Nashville, dont le contenu se résume à la vitalité de la rue principale, Broadway, autour de laquelle se greffent quantité de bars aux couleurs et néons flashy jaunes, roses, rouges, lieux de bringue favoris des habitants et touristes de passage, sur fond de musique country à fond les ballons. Plutôt chaleureux comme ambiance, le soir à marcher entre les chemises à carreaux et les chapeaux de cow boy des mecs, les jupes en jean et les santiags rouges des nanas.

On en a profité pour partir à la découverte de la musique bluegrass. Pas mal du tout pour nous accompagner sur les routes ! Je vous recommande John Duffey, joueur de mandoline à la voix ténor des années 70.

Des bulles dans le Milkshake

Avez vous déjà fait des bulles dans un milkshake ? Eh bien, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! Nous, on a essayé, au comptoir du dinner cracra bonne franquette du Westend à Nashville. D'autant que le milkshake en question atteignait bien le litre... Ça nous a fait notre repas du midi. Il y aurait beaucoup à dire sur le rapport des américains à la bouffe : pourquoi prennent-ils si peu soin d'eux et de ce qu'ils mangent ? Avant de tenter d'apporter quelques réponses a cette question, je vous laisse cogiter un peu...





Ou es tu, Heloise ?

Au départ de Nashville nous avons donc décidé de prendre la direction des petites routes du Tennessee, de nous perdre un peu, vers un lieu de la carte au doux nom d'Heloise, sur les bords du Mississipi.










Sauf que nous n'avons jamais trouvé Heloise, ni nous, ni le GPS, ni les panneaux de la réalité.


Nous avons essayé, renoncé et nous nous sommes retrouvé au bord d'un lac où un charmant camping nous a permis de nous délecter d'un magnifique coucher de soleil.

Par contre, on ne voit pas bien sur les photos les essaims de bestioles volantes en tout genre, le bruit assourdissant des cigales, les 90 % d'humidité, la chaleur étouffante de la tente (ouvrir ou ne pas ouvrir, telle est la question...). Un bon souvenir quand même ! D'autant qu'on a eu la vague impression d'être les premiers français à mettre les pieds dans ce coin paumé de l'Amérique. Des sortes de colons quoi. Notre périple, quand on en parle, en étonne plus d'un d'ailleurs ! Enfin, quand on arrive à comprendre la purée de pois brulante qui leur sert à façonner leur accent... "It ain't Na Yark a'ymore M'am !"

Le lendemain matin, nous avons finalement trouvé comment passer le Mississipi. Mais si vous voyez Heloise, il n'est pas trop tard pour nous faire signe.


1 commentaire:

  1. Salut Fabien, ça fait plaisir de suivre ton périple en visionnant tes photos et en lisant tes commentaires !

    Je t'envoie un mail perso pour te demander quelques renseignements pratiques.

    Bises et bonne continuation à vous.
    Laurence

    RépondreSupprimer